Liberal Party Policy on Increased Military Spending Reflects Canadian Consensus
Early last month, May 4 to 6, I had the pleasure of attending in Ottawa the largest ever non-leadership National Convention of the Liberal Party of Canada. There I joined over 4,000 attendees both in person and virtually, almost half of whom were attending a Liberal national convention for the first time.
As the culmination of a year-long Open Policy Process open to all Liberals, the convention also adopted and prioritized 24 new official party policies valid for the next 8 years. The third highest ranked resolution, now party policy, is entitled “Investing in Canadian Defence and Security,” sponsored by the Liberal Party of Canada (Quebec). In light of the February 24, 2022 Russian invasion of Ukraine, the resolution urges the government to increase and modernize military spending to reach 2% of Canadian GDP (with a suggested amount that represented this target as of the resolution’s drafting in 2022). The resolution suggests that this increased spending be directed especially to NORAD, defence of the North, and career and training opportunities for young adults.
This official party policy coincides perfectly with a startlingly new and overwhelming consensus amongst Canadians: as a NATO founding member, Canada needs to honour the promise of 2% of GDP military spending all NATO nations made in 2006 and re-affirmed in 2014. A Nanos survey released two days after the convention shows that almost two thirds of Canadians believe Canada should increase military spending to reach 2%. The survey further shows a majority of Canadians support this target in every region of the country. Almost 60% of Canadians state that we need to increase our military posture in NORAD and the North. Finally, Canadians believe that the Russian invasion of Ukraine along with rising Chinese government aggression represents an unprecedented new challenge to Canadian security that necessitates a larger military.
This policy represents a clear national grassroots consensus within the party also. The Quebec PTA has a long history of supporting national defence-related policy at this and previous conventions. Much of this interest is inspired by the influence of retired Lt. Gen., Liberal Senator, and Order of Canada recipient Roméo Dallaire, honoured internationally for his proactive leadership of UN forces during the 1994 Rwanda genocide. A similar resolution to the above was supported under the Open Policy Process by the Liberal EDAs of Edmonton-Griesbach and St. Albert-Edmonton and came very close to receiving enough support from liberals in Alberta to get to convention. As a supporter of the Alberta resolution, it was a pleasure for Alberta attendees including myself to join our fellow liberals from Quebec in voting and passing this policy on the convention floor.
The last time Canada spent 2% or more of GDP on the military was during the Cold War. Since then, this percentage had declined steadily under both parties, despite sometimes florid Tory rhetoric. During the 2015 election, the LPC promised a firm, long-term commitment to increase military spending. Fulfilling this promise, our Liberal government has halted this decline and reached a post-Cold War high of close to 1.4% of GDP on military spending in 2020/2021. According to the Parliamentary Budget Officer (PBO), under present planning Canada’s military expenditure as a percentage of GDP is projected to increase to 1.59% over the period from 2022–23 to 2026–27. However, in order for Canada to reach the 2% of GDP benchmark suggested by NATO, the government would need to spend between $13 and $18 billion more per year over the next 5 years.
Total expenditures for the 2023 federal budget will be just under half a trillion dollars. Meeting the 2% of GDP commitment, widely supported by two thirds of Canadians from coast to coast to coast, would roughly represent a 3% budgetary expenditure increase — not a small increase, but certainly within the capacity of the government and the country to manage.
Many political opportunists are trying to exploit Canadians’ increasing anxiety regarding truly alarming trends in world affairs to divide Canadians against each other. Committing to what is now party policy of spending the equivalent of 2% of GDP on the military will bring Canadians together and foster Canadian unity under Liberal leadership when we seek our next mandate.
Brian Gold teaches East Asian history at the University of Alberta. He is an LPC(A) Board member and has twice served as a Liberal Party of Canada candidate.
La Politique du Parti Liberal sur L’augmentation des Dépenses Militaires Reflète le Consensus Canadien
J’ai eu le plaisir d’assister à la plus grande convention nationale du Parti libéral du Canada à Ottawa du 4 au 6 mai. Nous étions plus de 4 000 soit en présentiel ou en virtuel dont près de la moitié participaient à leur première convention libérale nationale.
Point culminant du Processus d’élaboration des politiques, ouvert à tous les libéraux, la convention a adopté et priorisé 24 nouvelles politiques officielles du parti, valables pour les huit prochaines années. La résolution qui a mérité la troisième priorité, parrainée par le Parti libéral du Canada (Québec) et désormais politique du parti, est intitulée « Investir dans la défense et la sécurité du Canada. » Étant donné l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, la résolution exhorte le gouvernement à augmenter et à moderniser les dépenses militaires pour atteindre le 2% du PIB canadien (on propose un montant qui représenterait cet objectif au moment de la rédaction de la résolution en 2022). La résolution suggère que les dépenses accrues soient dirigées vers le NORAD, la défense du Nord et des opportunités pour les jeunes adultes de se former ou d’entreprendre une carrière.
Cette politique officielle du parti s’accorde parfaitement à un étonnant nouveau consensus écrasant parmi les Canadiens: en tant que membre fondateur de l’OTAN, le Canada doit honorer la promesse du 2% du PIB pour les dépenses militaires que tous les pays de l’OTAN ont faite en 2006 et réaffirmée en 2014. Un sondage Nanos publié deux jours après la Convention montre que près de 2/3 des Canadiens pensent que le Canada devrait augmenter ses dépenses militaires pour atteindre les 2 %. Le sondage montre également qu’une majorité de Canadiens soutient cet objectif dans toutes les régions du pays. Près de 60 % des Canadiens déclarent que nous devons renforcer notre dispositif militaire au sein de NORAD et dans le Nord. Enfin, les Canadiens estiment que l’invasion de l’Ukraine par la Russie et l’agression croissante du gouvernement chinois représentent un nouveau défi sans précédent pour la sécurité du Canada, qui nécessite un renforcement des forces armées.
Cette politique miroite un consensus national clair provenant de la base du Parti. L’APT du Québec a longtemps soutenu la politique de défense nationale lors des congrès, y compris celui-ci. Cet intérêt s’explique en grande partie par l’influence du lieutenant-général à la retraite, sénateur libéral et récipiendaire de l’Ordre du Canada, Roméo Dallaire, reconnu à l`ìnternational pour son leadership proactif des forces de l’ONU lors du génocide Rwandais de 1994. Une résolution similaire à celle du Québec a été soutenue par les ADC libérales d’Edmonton-Griesbach et de St. Albert-Edmonton dans le cadre du Processus d’élaboration des politiques et a failli recevoir suffisamment de soutien de la part des libéraux Albertains pour être soumise au congrès. En tant que partisan de la résolution Albertaine, c’est avec plaisir que les participants de l’Alberta ont rejoint nos collègues libéraux du Québec pour voter et adopter cette politique.
Le Canada n’a jamais consacré 2 % ou plus de son PIB aux dépenses militaires depuis la guerre froide. Depuis lors, ce pourcentage a diminué régulièrement sous les deux partis, malgré la rhétorique parfois très chargée des conservateurs. Lors des élections de 2015, le PLC a promis un engagement ferme et à long terme d’augmenter les dépenses militaires. Fidèle à cette promesse, notre gouvernement libéral a mis fin à ce déclin et a atteint un sommet post-guerre froide de près de 1,4 % du PIB pour les dépenses militaires en 2020/2021. Selon le directeur parlementaire du budget (DPB), dans le cadre de la planification en cours, les dépenses militaires du Canada devraient augmenter pour atteindre 1,59 % du PIB au cours de la période 2022–23 à 2026–27. Toutefois, si le Canada veut atteindre le seuil de 2 % du PIB suggéré par l’OTAN, le gouvernement devra dépenser entre 13 et 18 milliards de dollars de plus au cours de chacune des cinq prochaines années.
Les dépenses prévues dans le budget fédéral de 2023 s’élèveront à un peu moins d’un demi-billion de dollars. Respecter l’engagement de 2% du PIB, largement soutenu par 2/3 des Canadiens d’un océan à l’autre, représenterait une augmentation approximative de 3% des dépenses. Ce n’est pas une moindre augmentation, toutefois sa se situe dans la capacité fiscale du gouvernement et du pays.
De nombreux opportunistes tentent d’exploiter l’anxiété croissante des Canadiens face aux tendances vraiment alarmantes des affaires mondiales afin de diviser les Canadiens. Le fait de s’engager à consacrer l’équivalent de 2 % du PIB à l’armée, ce qui est désormais la politique du parti, rassemblera les Canadiens et favorisera l’unité du pays sous la direction des libéraux lorsque nous entreprendrons la quête de notre prochain mandat.
Brian Gold enseigne l’histoire de l’Asie de l’Est à l’Université de l’Alberta. Il est membre du conseil d’administration de LPC(A) et il a été candidat du Parti libéral du Canada à deux reprises.